Page 9 - La Gatineau 22 septembre 2016
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La Gatineau 22 septembre 2016 9
CAMPING CAYAMANT
Les études de sol en premier lieu
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
CAYAMANT - La municipalité de Cayamant va mandater les ingénieurs de la MRC afin qu’ils procèdent à l’analyse du sol au centre de camping municipal. Il s’agit de la première étape à franchir avant l’aménagement des installations septiques.
Cette décision a été rendue lors de la séance ordinaire de septembre du conseil municipal de Cayamant qui comportait plusieurs points à l’ordre du jour. Il a également été question des chemins à double vocation qui comptent pour 21,11 km à 832 $ du km sur le territoire de la municipalité qui empochera environ 18 500 $ dans l’opération. Il s’agit d’une compensation visant à alléger les coûts d’entretien à la suite du transport forestier sur ces chemins.
Dans le dossier de la délégation ministérielle à la municipalité pour la coupe forestière dans la Forêt de l’Aigle, les élus ont adopté une résolution visant à signer les documents à cet effet. «Nous devrions signer le contrat dans les prochaines semaines et on espère, si tout va comme on veut, procéder à une première coupe forestière au début de l’hiver prochain»,
précise la mairesse, Chantal Lamarche.
Les travaux de rénovation prévus à la Maison des Jeunes de Cayamant ont été confiés à l’entreprise Menuiserie Castors de Gracefield pour la somme de 27 413,59 $. L’extérieur sera recouvert du même matériel que la caserne
Recyclage et ordures
La mise en place du recyclage sur le territoire de Cayamant n’a pas été de tout repos. La mairesse, Chantal Lamarche, l’a rappelé lors de la dernière séance ordinaire du conseil municipal. «Il y a certes des améliorations à apporter à notre service de recyclage mais les résultats sont notoires. Nous sommes passés de 62,04 tonnes en 2014 à 97,36 tonnes en 2015 ce qui nous vaut une ristourne de 18 000 $. Quant aux ordures, la récolte est passée de 421,53 tonnes en 2014-2015 à 311,41 tonnes en 2015-2016.»
La municipalité va se doter de trois caméras qui seront placées devant et derrière le centre municipal de même qu’au rectangle de pétanque. Elle va également acheter un afficheur de vitesse au coût de 5 740 $ afin de tenter de réduire la vitesse sur la rue Principale. Un signal d’arrêt obligatoire sera installé à l’angle du chemin Patterson et la rue Principale.
UN SCÉNARIO À TROIS VOLETS
«C’est le temps d’en finir
avec la route Maniwaki- Témiscamingue» - Michel Merleau
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GR ACEFIELD - Québec sera informé du scénario qu’ont adopté les maires de la Vallée- de-la-Gatineau afin de classer définitivement l’épineux dossier du parachèvement de la route Maniwaki-Témiscamingue.
Ils ont donné leur aval à une résolution, lors de la séance régulière de septembre mardi soir à Gracefield, qui sera acheminée aux autorités concernées à Québec qui les invitera à presser sur l’accélérateur afin de compléter cette route le plus rapidement possible.
Trois volets
Le préfet Michel Merleau explique la stra- tégie du conseil des maires. «Un scénario à court, moyen et long terme est prévu. À court terme, nous voulons qu’on finisse la route à partir du chemin de l’Aigle pour aboutir à la route 105 en s’assurant qu’on évite le village de Montcerf-Lytton. Il faut absolument que le transport lourd quitte ce secteur dans un pre- mier temps. Deuxièmement, nos ingénieurs ont fait leur devoir pour analyser cinq scéna- rios. On prévoit un tracé dont le point de chute serait au pied de la grande côte de Bois- Franc. Il appert que le tracé le plus rentable, le plus viable, soit d’utiliser le vieux chemin Maniwaki-Montcerf avec la construction d’un
nouveau pont à partir du Pont Rouge qui tra- versera la rivière Désert, un tracé plus court pour les compagnies forestières et pour les municipalités, à coût moindre, c’est certain.»
Ce que la MRC veut, selon le préfet, est de s’assurer que Québec via les ministères de la Forêt et des Transports débloque les argents pour la construction du pont dont on a besoin sur la rivière. «C’est un «must». Québec doit mettre du sien. On parle d’un budget de 3,5 millions $ pour ce pont qui règlerait de façon définitive l’acheminement des approvisionne- ments de la matière première forestière pour l’ensemble des usines d’ici et de l’Outaouais parce que c’est tout l’Outaouais qui va cher- cher du bois dans ce secteur.»
On envisage également la construction d’un pont sur la rivière Coulonge et un autre sur la rivière Du Moine pour relier le Témiscamingue à Maniwaki, une étape à la fois.
Un projet conjoint
Des pourparlers sont actuellement en cours entre la MRC de Témiscamingue et la MRC Pontiac pour la préparation d’un projet conjoint. «Le Témiscamingue la veut, le Pontiac la veut et la Vallée-de-la-Gatineau la veut. On parle d’une enveloppe de 75 mil- lions $. On l’a débutée, qu’on la finisse une fois pour toutes», conclut le préfet Michel Merleau.


































































































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