Page 4 - La Gatineau 19 janvier 2017
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4 19 janvier 2017 La Gatineau HÉMODIALYSE
Des patients doivent aller à Gatineau
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - En 2011, Michel Roy, résident d’Aumond, a commencé des trai- tements d’hémodialyse. Suite à un cancer des poumons et à un cancer de la prostate, ses reins ont cessé de fonctionner. «Quand il a commencé l’hémodialyse, il est allé à Hull car c’est là qu’ils ont découvert qu’il était malade, explique sa femme Claire Lacaille. Quand ils sont venus à bout de le stabiliser, il a pu faire son hémodialyse à Maniwaki jusqu’en 2013. Ensuite, il a commencé la dialyse péritonéale, qui se fait à la maison.»
Le problème est que depuis le 14 décembre, une infection au niveau de son cathéter pour la dialyse péritonéale l’oblige à suivre de nouveau des traitements d’hé- modialyse mais cette fois à Hull. «Si il est
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chanceux, il en a pour huit semaines avant de revenir à la dialyse à la maison, explique Claire Lacaille. Mais en attendant, il faut qu’il aille à Hull trois fois par semaine et pour nous c’est deux heures aller et deux heures retour. Un soir, il est arrivé chez nous à 21h à cause de la température. L’hémodialyse dure quatre heures. Il y va avec le service du GUTAC. Ils lui ont donné des antibiotiques mais ça n’a pas guéri l’infection donc il a dû reprendre l’hémodialyse. Quand j’ai appelé à Maniwaki, ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas de place. J’ai donc déposé une plainte à Hull et ils m’ont dit qu’il faudrait qu’ils forment des infirmières. Mais qu’ils en forment. On a un beau centre d’hémodia- lyse à Maniwaki, pourquoi ne pas former d’autres infirmières.»
Claire Lacaille est d’autant plus en colère que, lorsque son mari tombe malade et doit rester à l’hôpital de Maniwaki tout
en poursuivant sa dialyse péritonéale, c’est elle qui doit s’occuper de celle-ci quatre fois par jour, le matin, le midi, au souper et au coucher. «Les infirmières veulent le faire mais elles ne sont pas formées pour ça, explique-t-elle. Moi j’ai suivi une forma- tion à Hull, qui n’est pas longue. Il n’y a que deux personnes à Maniwaki qui ont la dialyse péritonéale mais ça a l’air qu’elles ne sont pas assez importantes.»
Claire Lacaille a demandé l’appui du conseil municipal d’Aumond, qui a adopté une résolution durant sa réunion de janvier. Le maire Denis Charron a aussi amené le sujet à la table du conseil des maires, lors de sa réunion de mardi dernier.
Du côté du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), Geneviève Côté, responsable des commu- nications, explique que «l’unité d’hémodia- lyse de façon générale est une unité où il y
a une importante f luctuation dans la demande de soins, c’est-à-dire que les patients vont et viennent beaucoup en rai- son de leur état de santé. Lorsqu’on envoie des patients de la Vallée-de-la-Gatineau ou une autre région en milieu urbain, c’est parce-que leur état de santé est jugé ins- table et qu’ils ont besoin d’un suivi parti- culier, de soins un peu plus spécialisés. À l’heure actuelle, on a six patients de la Vallée-de-la-Gatineau qui vont à l’hôpital de Hull, dont deux qui pourraient être retournés à Maniwaki pour leurs traite- ments d’hémodialyse. Ce n’est pas en rai- son d’un manque de personnel spécialisé. C’est certain qu’on suit la situation de près pour voir s’il n’y aurait pas une hausse des besoins et si on ne devrait pas revoir notre offre de services. Mais à l’heure actuelle, on estime qu’on est capable de répondre aux besoins de la population de la Vallée-de-la-Gatineau.»
DÉJEUNER DE LA MAIRESSE
Plus de 2 000$ pour aider des organismes
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
CAYAMANT - Gros succès pour le quatrième déjeuner de la mairesse qui avait lieu dimanche, à la salle municipale. Ce sont 240 assiettes qui ont été servies et les profits s’élèvent à 2 471$, soit 327$ de plus que l’année dernière. «On va donner la moitié à l’Entraide de la Vallée et l’autre moitié à la Maison de la famille Vallée-de-la- Gatineau», précise la mairesse Chantal Lamarche.
Des personnes venues d’un peu partout dans la région, dont des élus municipaux, ont participé à ce déjeuner. Étaient aussi présents le capitaine Daniel Viau, directeur du centre de services (MRC Pontiac, Vallée- de-la-Gatineau et Antoine-Labelle), et le sergent Pascal Rochon, directeur intérimaire du poste de la MRCVG : ils ont profité de leur passage à Cayamant pour patiner avec des jeunes sur la patinoire après le déjeuner.
▲ La mairesse Chantal Lamarche entourée d’une partie de la vingtaine de bénévoles qui ont participé à l’organisation du déjeuner.
Tous les membres du conseil municipal ont mis la main à la pâte pour organiser cette activité : la mairesse Chantal Lamarche ainsi que les conseiller(ère)s Raymond Blais, Robert Gaudette, Nicolas Malette, Lise Crêtes et Philippe Labelle. Ils ont été aidés par de nombreux bénévoles. Chantal Lamarche tient à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées ainsi que les commanditaires. À noter que cinq tuques portant le logo de Cayamant ont été tirées au sort et gagnées par Michel Aumont, Henriette Labelle, Christine Lachapelle, Nicole Tremblay,
Annette Lamarche.
Rallye Perce-Neige
C’est la prochaine grosse activité qui aura lieu à Cayamant. Pour la première fois, la municipalité sera le point de départ des coureurs, samedi 4 février, près du 5 chemin du Petit-Cayamant, à partir de 14h37 puis 19h29. Le chemin du Petit-Cayamant sera fermé de 13h à 21h mais toutes les mesures d’urgences nécessaires seront déployées.
La municipalité offrira deux aires de spectateurs à l’intersection des chemins Petit-Cayamant et de l’Aigle et à l’intersection des chemins de l’Aigle et du Lac-Claude. À ces endroits, des toilettes, des estrades et un feu de joie seront offerts aux spectateurs.
Toutes les personnes désirant se rendre aux aires de spectateurs devront se présenter au bureau municipal afin de bénéficier des transports en autobus, gratuits. Les navettes partiront à 12h45 et 17h45.
Renseignements auprès de la municipalité au 819-463-3587 ; sur la page Facebook «Rallye Perce Neige à Cayamant» ; sur le site Internet www.rallyeperceneige.com.
▲ Le sergent Pascal Rochon, directeur intérimaire du poste de la MRCVG, et le capitaine Daniel Viau, directeur du centre de services (MRC Pontiac, Vallée-de-la-Gatineau et Antoine-Labelle), ont profité de leur passage à Cayamant pour patiner avec des jeunes sur la patinoire. Sur la photo : Marie-Anne Duchesne et Gabrielle Caron.


































































































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