Page 17 - La Gatineau 25 mai 2017

La Gatineau 25 mai 2017 17 C’était la fête au Cabaret St-Félix
LE RETOUR DES 2X4
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - Les baby-boomers ont fait honneur à leurs cheveux blancs en participant nombreux au retour sur scène du groupe musical Les 2X4 vendredi soir dernier à l’église de Blue Sea transformée en cabaret pour l’occasion.
Ce beau coup d’éclat était suggéré par l’Association des amis du presbytère de Blue Sea et se voulait le lancement d’une nouvelle saison culturelle à Blue Sea. Les nostalgiques de la musique des années 1970 n’ont fait ni un ni deux. Ils ont envahi la piste de danse dès qu’ils ont été invités à le faire par le guitariste-chanteur, Conrad Bénard, qui malgré ses «50 ans» bien sonnés, a sauté au rythme de la musique tout au long de la soirée, comme il le faisait il y a 47 ans.
De beaux souvenirs
Les 2X4 ont fait le délice des amateurs
de musique alors qu’ils ont tenu l’affiche de plusieurs hôtels de la région dont le Chaperon Rouge à Blue Sea et, surtout, le Latourelle Lodge au début des années 1970.
«C’est bon de les revoir et ça nous rappelle tellement de bons souvenirs. J’ai eu l’occasion de renouer connaissance avec plusieurs amis que je n’avais pas revus depuis plusieurs années. Une belle initiative», de lancer une dame qui revenait un peu essouff lée de la piste de danse où elle venait de se payer quelques chansons pop et rock.
Un bel agencement
Les amis du presbytère ont proposé une ambiance de cabaret qui se prêtait fort bien à ces retrouvailles. «Nous vous demandons d’être indulgents, nous sommes un peu rouillés», a précisé André
▲ Les 2X4 Conrad Bénard, guitariste-chanteur, André Patry, bassiste, Yvon Patry, à la batterie et Denis Poirier, au clavier.
▲ Prés de 200 personnes ont voulu être témoins du retour des 2X4. Économie affaires
TERRACUBE
Une nouvelle entreprise dans la région
Patry avant de débuter la soirée.
C’est au son d’Au chant de l’alouette que la soirée s’est mise en branle. Il n’en fallait pas plus pour que les gens n’envahissent la piste de danse. Et même si l’âge ne ment pas, il faut bien admettre que les boomers ont encore «de la mine dans l’crayon», comme dirait l’autre.
Quant à un retour définitif du groupe sur scène, il faudra attendre les prochaines semaines pour connaître la décision des musiciens qui ont tout de même accepté de participer à une soirée à Bouchette en juin prochain. «Nous avons tous nos obligations. Personnellement, j’ai plusieurs contrats et je ne vois pas comment je pourrais en ajouter», précise Conrad Bénard.
▲ Rien de mieux qu’un «p’tit frotte bedaine» pour se délier les jambes.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DENHOLM - L’entreprise Terracube, basée à Chelsea, a décidé d’élargir ses services en achetant un terrain situé sur le territoire de Denholm, chemin Paugan. Un projet très bien accueilli par la municipalité.
À l’origine de Terracube, il y a Carole Rochon et son conjoint Gilles Forget. Ce dernier œuvre dans le domaine de la construction et le paysagement depuis plus de vingt-cinq ans. L’entreprise Terracube est née d’un désir d’offrir à ses clients dans le domaine de la construction et rénovation un service toujours plus adapté aux besoins de ces derniers.
«On a une entreprise de construction depuis 2008, qui s’appelle GC Construction, explique Carole Rochon. Ensuite, on a eu l’opportunité d’acheter l’équipement et un bâtiment commercial de quelqu’un qui cessait ses activités et en 2014 on a fondé Terracube. En premier lieu, on l’avait pour nos propres besoins car avec GC Construction on a beaucoup de CRD
(déchets de construction, rénovation, démolition). Ensuite, on a commencé à chercher une clientèle. On fait de la location de conteneurs, de la livraison de matériaux en vrac (terre, pierres, paillis, roches de la rivière, sable) et on en vend aussi à Chelsea.»
L’idée d’étendre les activités de l’entreprise à Denholm est née du fait que, comme l’explique Carole Rochon, «à Chelsea il ne nous est pas permis de faire le triage des matériaux, donc pour les clients ça devient plus dispendieux car il faut aller les porter dans un centre de tri. Nous, on voulait avoir notre propre centre de tri. Le processus suit son cours. La municipalité de Denholm nous aide beaucoup pour le changement de zonage. On a déjà commencé à défricher le terrain. On travaille avec des ingénieurs pour le bâtiment du centre de triage. On est en processus de demande de subventions avec la MRC. On espère commencer les activités cette année. Dans la première année, on devrait créer 5 à 6 emplois et on veut ensuite développer l’entreprise, notamment en travaillant avec les universités pour développer des nouvelles façons de recycler les matériaux».