Page 19 - La Gatineau 22 juin 2017
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La Gatineau 22 juin 2017 19
Quarante-et-un ans
de carrière au sein de la
Caisse populaire Desjardins
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Après 41 ans de carrière au sein de la Caisse populaire Desjardins de la Haute-Gatineau, dont 20 en tant que directrice générale, Christiane Carle a décidé de prendre sa retraite. Retour sur le parcours de cette femme qui a toujours eu à cœur son travail et son implication dans la communauté.
Christiane Carle est originaire de Déléage, où elle demeure toujours aujourd’hui. Après son secondaire 5, elle a commencé à travailler au sein de la Caisse populaire Desjardins à Maniwaki, d’abord pour l’été. «Je devais partir à l’extérieur de la région en septembre, se souvient-elle. Mais j’étais l’aînée de 10 enfants, j’ai 9 frères, et ma mère trouvait ça difficile de me voir partir. Peut-être aussi que je n’étais pas motivée de partir. Donc mon emploi d’été est devenu un emploi permanent. Mais dès l’année suivante, j’ai commencé à étudier. J’ai fait un DEC général avec mention puis un BAC en administration des affaires, tout en travaillant.»
Au sein de la Caisse populaire Desjardins de la Haute-Gatineau, Christiane Carle a gravi les échelons au fil des années. «J’ai occupé 13 postes en 20 ans, explique-t-elle. J’ai fait tous les départements : service courant, service administratif, service conseil aux particuliers, service conseil aux entreprises. Les derniers 20 ans, j’ai occupé le poste de directrice générale.»
Christiane Carle a succédé à Guy
Ménard, qui l’avait embauchée en 1976. Un beau défi à relever mais qui a nécessité beaucoup de travail afin de s’adapter aux différents changements : «Quand je suis arrivée en 76, au moins 90% du personnel était dans le service courant administratif, explique-t- elle. Tandis qu’aujourd’hui, c’est en train de s’inverser, en particulier à cause de l’informatisation. Mais en même temps, les produits se sont beaucoup développés et deviennent de plus en plus complexes, donc l’aspect conseil est important et va se développer.»
Aujourd’hui, les éloges sont unanimes au sein de Desjardins et
tout le monde salue le travail effectué par Christiane Carle. Comme elle l’explique, ses priorités étaient «premièrement,
que tous les nouveaux produits et services soient disponibles ici. L’autre élément qui était important
pour moi, c’était de m’assurer que
les gens aient confiance dans l’institution Desjardins. Je me suis
fait un point d’honneur d’axer sur l’aspect sécurité. Un autre défi,
c’est la rentabilité. La concurrence est forte et vient de partout. Donc il faut savoir s’adapter et regarder les besoins car c’est important de maintenir la pérennité de l’organisation pour qu’elle puisse continuer à évoluer et offrir des services. Autre élément : nous sommes une coopérative, ce qui amène une exigence additionnelle car on est redevable à nos membres de ce qu’on fait. On s’attend d’une coopérative qu’elle soit
rentable, qu’elle offre des produits et services, et les surplus il faut qu’ils soient redistribués dans la communauté. Ça a toujours été important, avec le Fonds d’aide, de se tenir au fait des besoins de chez nous.»
En parallèle de ses fonctions au sein de la Caisse, Christiane Carle a toujours été impliquée dans la communauté, que ce soit à la Chambre de commerce, le conseil d’établissement de la Cité
étudiante, la Table de développement sociale, etc. Aujourd’hui, elle souhaite s’impliquer dans un dossier qui lui tient à cœur : la construction d’un nouveau Foyer Père-Guinard, où sa mère réside.
Si elle profite depuis quelques semaines de sa retraite bien méritée, Christiane Carle tient à remercier les membres, les dirigeants et les employés pour leur confiance ainsi que sa famille pour son soutien.


































































































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