Page 11 - La Gatineau 21 septembre 2017
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La Gatineau 21 septembre 2017 11 Un projet résidentiel
CHRONIQUE ÉRABLIÈRE J. B. CARON santé
L’œdème : un symptôme à ne pas négliger
Saviez-vous que l’œdème est souvent le symptôme d’une autre pathologie? Il s’agit en effet d’une manifestation couramment associée à la prise de certains médicaments, à une grossesse, à une maladie pulmonaire chronique ou encore une insuf sance cardiaque.
L’œdème survient lorsque des liquides sont retenus de façon anormale dans un ou plusieurs tissus de l’organisme. On note par conséquent le gon ement d’une partie du corps, le plus souvent les pieds et les mains. Et avec l’en ure apparaissent des symptômes désagréables : douleur, raideur ou sensation de lourdeur des membres affectés, peau étirée et luisante, démangeaisons de la peau, dif culté à marcher.
Sachez qu’il est possible de prévenir l’apparition d’un œdème ou son aggravation en adoptant des mesures relativement simples :
• Réduisez la quantité de sel dans votre alimentation a n de favoriser l’élimination des liquides dans les tissus atteints.
• Marchez régulièrement. Si vous devez rester en position assise pour une période prolongée, assurez-vous de vous lever et de bouger toutes les heures, à raison de quelques minutes à la fois.
• Si vos jambes sont affectées, pensez à les surélever régulièrement au-dessus du niveau du cœur, et ce, pour une période d’environ trente minutes.
• Discutez avec votre médecin ou votre pharmacien de la possibilité de vous procurer des bas de contention afin de réduire l’accumulation de liquide au niveau des jambes.
Dans tous les cas, il est recommandé de consulter votre médecin ou votre pharmacien pour déterminer la cause de l’œdème. Rappelez-vous que plusieurs pathologies, mais aussi la prise de certains médicaments, peuvent provoquer
l’en ure des tissus.
Venez nous rencontrer pour de plus amples renseignements.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - L’homme d’affaires Paul Caron, co-propriétaire de l’Érablière J. B. Caron et président de la Coop BMR de Gracefield, dirige les chantiers de construction du projet résidentiel de l’Érablière J. B. Caron sur le chemin Mercedès à Northfield qui accueille de nouveaux résidents et qui génère des investissements d’environ 2,5 millions $ dans l’économie locale.
«Tous les membres de la famille sont impliqués dans le projet. Les résidences sont construites sur des terrains nous appartenant qui longent le lac Northfield. On y a accès par le chemin Mercedès, appelé ainsi en mémoire de ma mère, Mercedès Carpentier. J’ai passé plus de 15 ans de ma carrière dans le domaine municipal. Je connais le tabac. J’espère que notre projet aura des effets d’entraînement
▲ Cette demeure oscille dans les 250 000 $. et que d’autres promoteurs voudront
investir à Northfield. Il s’agit d’argent neuf et la ville percevra de la taxe foncière. Il faudra donc éviter de
noyer ses investissements.
Si le budget municipal augmente plus vite que les nouvelles constructions, on a un sérieux problème. Il s’agit d’une première phase qui pourrait bien être suivie d’une deuxième puisque nous avons sept autres terrains disponibles pour la construction de nouvelles propriétés.»
▲ La majorité des nouvelles maisons sont construites autour du Lac Northfield. Une vue imprenable à des kilomètres à la ronde.
Une bonne voie de développement
Le logement, sans contredit, selon Paul Caron, est une excellence source de développement économique local. «Mais, attention ! Il faut savoir dénicher la bonne clientèle. Il ne s’agit pas ici de construire des
HLM mais des maisons dont la valeur atteint des sommes phénoménales. Mais je suis d’accord. Il faut des logements partout et pour toutes sortes de gens.»
Expansion à l’érablière
Paul Caron compte investir plus de 100 000 $ dans l’érablière avec l’addition de 2 500 entailles. «Il faudra de nouveaux équipements : pompe neuve, séparateur, petite station de pompage. Je crois en l’avenir économique de Gracefield. Pour
ce qui concerne notre projet résidentiel, tous les matériaux sont achetés localement à la Coop de Gracefield-BMR. Il s’agit d’un bon placement local.»
▲ Certaines propriétés sont construites au coût de 500 000 $. CPE DE L’OUTAOUAIS
Vote d’un mandat de grève de 6 jours
LA GATINEAU - Les travailleuses et travailleurs de 19 centres de la petite enfance (CPE) de l’Outaouais ont accordé samedi à leur syndicat un mandat de grève de six jours à mettre en vigueur au moment jugé opportun.
Réunies en assemblée générale à Gatineau, samedi, elles ont appuyé la demande de leur syndicat dans une proportion de 99 % lors d’un scrutin secret. Les travailleuses envoient ainsi un message clair au gouvernement de même qu’aux employeurs.
Les éducatrices souhaitent que ce moyen de pression permette de faire débloquer les pourparlers sur le renouvellement de leur convention collective. Comme près de 11 000
autres syndiqué-es au Québec, quelque 400 membres du Syndicat des travailleurs(euses) en centre de la petite enfance de l’Outaouais STCPEO (CSN) sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, soit environ 30 mois.
Le Syndicat des travailleurs(euses) en centre de la petite enfance de l’Outaouais (CSN) compte 22 centres de la petite enfance regroupant plus de 500 travailleuses. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ainsi qu’au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN). La CSN regroupe pour sa part quelque 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activités tant publics que privés.


































































































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